1. Méthodes
2. Observation

Avec participation des utilisateurs :

Phase de conception :

Analyse    

Conception    

Evaluation    

Budget nécessaire :

Temps nécessaire :

Qu'est-ce qu'un(e) observation ?

L’utilisateur est en situation naturelle et réalise son activité habituelle. L’évaluateur collecte des informations de manière précise et systématique sur les performances et le comportement de l’utilisateur, dans un contexte de tâche spécifique. Cette technique permet d’identifier ce que fait réellement le sujet en situation réelle et de mesurer les écarts entre l’activité réelle et l’activité théorique.

Phase de la conception

Cette méthode peut être utilisée dès la phase d’analyse du besoin, notamment afin de bien comprendre les contextes d’usage ; mais également de façon régulière durant la conception ; et lors des phases d’évaluation afin d’identifier la concordance entre les fonctionnalités du produit et son usage quotidien.

Avantages et inconvénients

• Peut être pratiquée dans des situations réelles, c’est donc bien l’activité réelle qui est relevée.
• Permet de repérer des comportements, des activités critiques, etc.

• L'analyse des données prend du temps; veillez à être vigilant lors de l'interprétation de ces données
• Pas d’accès direct aux processus mentaux.

Comment mettre en oeuvre un(e) observation ?

Une observation est structurée selon différentes étapes :

1. Préparation
   • Définition des objectifs, ce sont eux qui vont déterminer le type d'observation à mettre en place : quelles sont les hypothèses de travail ? que souhaite t-on observer ? pourquoi faire ?
   • Préparation d’une grille d’observation en définissant les modalités : le mode d’observation (continu, par séquence), la durée, la fréquence, le(s) moment(s) d’observation, l'objet de l’observation, le type d’informations à observer (déplacements, prises d’informations, actions, comportements, communication, etc.).
   • Désignation des observateurs : l’observation doit être sans à priori, adopter une attitude de neutralité, savoir écouter, se faire discret, etc.
   • Sélection des participants : si des personas ont été définis au préalable, il est possible de se référer à eux pour choisir la population cible. Il est important de varier les contextes d’observation.
   • Planification et préparation du matériel nécessaire (enregistrement audio, appareil photo, etc.).
   Il s’agit de définir clairement les objectifs et le contexte d’observation, et également préparer la grille d’observation et les protocoles qui vont permettent la classification d’un comportement des utilisateurs.
2. Observation 
   Avant de commencer l’observation, il est important de réexpliquer les objectifs de l’observation et le rôle de l’observateur, et indiquer clairement à l’utilisateur qu’il ne doit pas modifier ses activités. L’observateur identifie les actions entreprises pour atteindre les objectifs de la tâche : interaction avec l’ordinateur, comportement physique, nombre de tentatives pour accomplir une tâche, motif de succès ou d’échec, etc. Il faut veiller à ce que l’observateur ne gène pas la situation à observer.
3. Analyse 
   Des données quantitatives et qualitatives sont obtenues, plusieurs niveaux d’analyse sont possibles (fréquence et/ou durée des tâches effectuées, chorologie des tâches, type d’erreur, etc.).

Trucs et astuces

• L’observation peut se dérouler dans des situations d’activités réelles ou au sein d’un laboratoire.

Mesures associées

• Une base de compréhension suffisante de l’activité réalisée : les gestes, les postures, les déplacements, les prises d'informations de l’utilisateur, la nature des informations prélevées et leur support, les actions de l’utilisateur et leurs résultats; les communications, la catégorisation des erreurs, etc.
• Les écarts entre l’activité réelle et l’activité prescrite.
• L'identification de problèmes et les pistes d'améliorations.